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  • ORIGINAL RESEARCH - JOURNAL OF FUNCTIONAL VENTILATION AND PULMONOLOGY. VOLUME 7 - ISSUE 22. 2016

    Last Updated: 27/08/2018

    Evaluation of the knowledge and practices of health professionals on the diagnosis of childhood asthma in Niamey
    Évaluation des connaissances et pratiques  des professionnels de santé sur le diagnostic de l’asthme chez l’enfant  à Niamey

    A. Gagara Issoufou madougou 1, MM. Assao Neino 1, NL. Douti 3, NR. Nacanabo 2, KS. Adjoh 2,  M. Kourna 1, D. Maizoumbou 1, BV. Bakonde 3, O. Tidjani 2

    1: Service de pneumo-phtisiologie de l’Hôpital National Lamordé, Niamey Niger
    2: Service de pneumo-phtisiologie du CHU Sylvanus Olympio, Lomé Togo

    3: Service de pédiatrie du CHU Campus, Lomé Togo

    Corresponding author
    Dr.  Assiatou GAGARA ISSOUFOU MADOUGOU
    Service de pneumo-phtisiologie de l’Hôpital National Lamordé, Niamey Niger. 
    E-mail: assiatougagara@gmail.com

     DOI: 10.12699/jfvp.7.22.2016.40


    ABSTRACT

    Introduction. In Niger no study has been done to assess the level of knowledge on diagnosis of asthma from which the realization of this study.
    Objectives. To evaluate the level of knowledge and practice of medical and paramedical personnel in the diagnosis of asthma in children, according to professional category.
    Method. This was a prospective study over a six month period from 1 April to 31 September 2011. She was concerned the medical and paramedical personnel working in the 5 health structures of Niamey. The staff had contacted voluntarily agreed to perform on the spot, most of the time , a pre- questionnaire.
    Results. One hundred and eleven (111) health workers, including 74 women (sex ratio = 0.5) had completed the form. Their average age was 37 years and the extreme 22 and 55. Knowledge of the chronic nature of asthma was satisfactory for most agents. To the knowledge of predisposing factors such as inhalant and food allergens there is a significant difference between pediatricians / doctors specialized diploma of Pediatrics and other categories of staff. This same applies to the knowledge of the clinical manifestations of asthma, means appreciation peak expiratory flow and other clinical examinations para essential in the diagnosis of asthma
    Conclusion. Overall the level of knowledge of health professionals in relation to the diagnosis of asthma varied from one category to another where the interest of post university courses to raise their level of knowledge about asthma in Niger.

    KEY-WORDS: Asthma; health professionals; knowledge; practice; Niamey.


    RÉSUMÉ

    Introduction. Au Niger aucune étude n’a été faite pour évaluer le niveau des connaissances sur le diagnostic de l’asthme d’où la réalisation de cette étude.
    Objectifs. Évaluer le niveau de connaissances et pratiques des professionnels de santé sur le diagnostic de l’asthme de l’enfant selon leur catégorie professionnelle. 
    Méthode. Il s’agissait d’une étude prospective sur une période de six mois allant du 1er Avril au 31 septembre 2011. Elle avait concerné le personnel médical et paramédical exerçant dans les 5 structures de santé de Niamey. Le personnel contacté avait volontairement  accepté de  remplir séance tenante, la plupart du temps, un questionnaire preétabli.
    Résultats. Cent onze (111) professionnels de santé dont 74  femmes (sex ratio = 0,5) avaient rempli le formulaire. Leur moyenne d’âge était de 37ans et les extrêmes 22 et 55 ans. La connaissance du caractère chronique de l’asthme était satisfaisante pour la plupart des professionnels de santé. Pour la connaissance des facteurs favorisants tels que les pneumallergènes et les trophallergènes il existe une différence significative entre pédiatres / médecins en diplôme d’études spécialisées de pédiatrie et les autres catégories du personnel. Il en est de même pour la connaissance des manifestations cliniques de l’asthme, des moyens d’appréciation du débit expiratoire de pointe et d’autres examens para cliniques indispensables dans le diagnostic de l’asthme.
    Conclusion. Globalement le niveau de connaissances des professionnels de santé par rapport au diagnostic de l’asthme était variable d’une catégorie à une autre d’où l’intérêt des enseignements post universitaires pour relever leur niveau de connaissances en matière de l’asthme au Niger.

    MOTS CLÉS:  Asthme; professionnels de santé; connaissance; pratique; Niamey.


    INTRODUCTION

    L’asthme est une maladie inflammatoire chronique des bronches dont la prévalence ne cesse d’augmenter [1]. C’est la plus fréquente des maladies chroniques de l’enfant [2]. Au Niger, l’asthme en milieu scolaire était de  9,4% à Niamey en 2005 [3]. Malgré cette augmentation de la prévalence de l’asthme, la prise en charge de l’asthme de l’enfant demeure insuffisante et parfois mal maîtrisée par les professionnels de santé. Cette mauvaise prise en charge peut être en rapport avec non seulement la méconnaissance par ces derniers des actualités sur la maladie et en particulier sur son diagnostic mais également, la situation socio-économique des parents, l’insuffisance du plateau technique dans les formations sanitaires.
    Pour palier à cette situation, la nécessité d’un diagnostic précis, d’une bonne éducation, d’un protocole précis sur la prise en charge de l’asthme de l’enfant s’impose. Au Niger, il n’existe pas à notre connaissance un protocole précis sur la prise en charge de l’asthme chez l’enfant dans les services de pédiatrie. Les connaissances et pratiques en matière d’asthme chez l’enfant peuvent être variable selon les formations sanitaires et le personnel concerné.
    C’est pour cette raison que nous avons décidé de mener cette étude dont l’objectif principal est : d’évaluer le niveau de  connaissances et les pratiques du personnel médical et paramédical concernant le diagnostic de  l’asthme chez l’enfant.

    MATÉRIEL ET MÉTHODES

    Il s’agit d’une étude prospective, transversale sur une période de 6 mois allant d’Avril au  Septembre 2011. Elle avait concerné les professionnels de santé qui travaillaient dans les services de pédiatrie des différents hôpitaux de Niamey (Hôpital National de Niamey (HNN), Hôpital National de Lamordé (HNL) et du centre hospitalier régional (CHR) Poudrière), le service de médecine du district sanitaire de Gawèye et le Centre de Santé Intégré (CSI) Boukoki.
    Nous avons inclus dans notre étude les professionnels de santé titulaires exerçant dans les formations sanitaires choisies et qui ont accepté de répondre aux questionnaires.

    Les paramètres suivants ont été abordés dans notre enquête: la provenance, la structure sanitaire, les caractères socio-démographiques (profil, âge et sexe) et les données sur la connaissance de l’asthme (les manifestations cliniques, les allergènes et les examens complémentaires). 
    Les professionnels de santé évalués au cours de cette enquête étaient les pédiatres, les médecins en diplôme d’études spécialisées (DES) pédiatrie, les médecins généralistes, les techniciens supérieurs de santé (TSS) et les infirmiers ayant acceptés de participer à l’étude après notre prise de contact et l’explication du bien fondé de cette étude.
    La collecte des données a été faite grâce à une fiche d’enquête préablement établie remplie la plupart séance tenante et l’analyse des données à l’aide du logiciel EPI-INFO version 6.04 dfr.

    RÉSULTATS

    Cent onze (111) professionnels de santé avaient rempli le formulaire dont 8 pédiatres, 14 DES de pédiatrie, 37 médecins généralistes, 10 techniciens supérieurs de santé et 42 infirmiers. Un peu plus de la moitié (55%) provenaient de l’hôpital national de Niamey. Parmi les  professionnels évalués, les infirmiers représentaient environ 38% et les médecins généralistes 33%.
    Les femmes représentaient 74 soit 66,6% avec un sex-ratio de 0,5. L’âge moyen des professionnels enquêtés était de 37 ans avec des extrêmes de 22 et 55 ans. Le caractère chronique de l’asthme était évoqué par 69% des professionnels enquêtés dont  83,8% des médecins généralistes et 78,6% des D.E.S de pédiatrie.

    Presque tout le personnel enquêté (96,4%) avait affirmé que l’asthme était une maladie avec une  composante allergique. Parmi les allergènes  cités le pollen  représentait 78,3%, les acariens 63,9% et  le chat 63,9%. Le pollen et les acariens avaient été cités comme allergènes responsables de la crise d’asthme par tous les pédiatres et 93% environ des D.E.S de pédiatrie (Tableau 1).
    Quatre vingt agents soit 72,1% des professionnels évalués avaient pensé que l’asthme se manifestait  par des difficultés respiratoires à répétition avec sifflement. Tous les pédiatres avaient affirmé que la crise d’asthme se manifestait  par des difficultés respiratoires à répétition avec un sifflement (Tableau 2). 

    Tous les pédiatres et les D.E.S de pédiatrie (78,6%) connaissaient l’existence d’un appareil pour mesurer  le souffle chez l’enfant.  Le peak Flow était l’appareil le plus connu pour mesurer le souffle de l’enfant dans 69,6% du personnel évalué. Le Peak Flow avait été cité par 87,5% des pédiatres, 64,3% des D.E.S de pédiatrie et 40% des TSS. Pour 88,3% des professionnels évaluées, la radiographie du thorax était le principal examen  para clinique souvent nécessaire dans le diagnostic de l’asthme et la NFS  (Numération Formule Sanguine) par 65% environ. Tous les  pédiatres avaient évoqué la radiographie du thorax, la mesure du DEP (Débit Expiratoire de Point) et le dosage des IgE spécifiques comme les examens para cliniques souvent nécessaires dans le diagnostic de l’asthme et la NFS dans 87,5% (Tableau 3).

    DISCUSSION

    Dans notre étude, 111 professionnels ont été interrogés dont 8 pédiatres, 14 DES de pédiatrie, 37 médecins généralistes, 10 techniciens supérieurs de santé et 42 infirmiers.  Notre échantillon est supérieur à celui de Badoum [4] avec 59 professionnels. La majorité de nos patients provenaient de l’HNN avec 55%. En  effet,  l’HNN  constitue  le  plus grand centre de santé du Niger et dispose de trois services de pédiatrie: la pédiatrie A (0 à 2 ans), la pédiatrie B (2 plus à 15 ans) et le service des urgences pédiatriques. Dans notre série, nous avons observé une prédominance féminine. Ceci s’explique par le fait qu’au Niger la majorité des hommes pensent que la profession infirmière est réservée aux femmes. La moyenne d’âge du personnel enquêté était de 37 ans avec des       extrêmes de 22 et 55 ans. Ce résultat corrobore avec celui  de certains auteurs qui avaient retrouvé dans leur série une moyenne d’âge de 34 ans avec des  extrêmes de 27 et 59 ans [4].  Dans notre série, le personnel enquêté affirme que l’asthme est une maladie chronique dans 69% des cas. Ce caractère chronique  de l’asthme a été évoqué plus par des médecins généralistes dans 83,8% des cas. Dans la littérature certains auteurs avaient partagé cette notion par 88% des médecins généralistes et 78,8% des agents d’officine [4,5].

    Dans notre travail, plus de 95% du personnel enquêté pense que l’asthme est une maladie ayant une composante allergique. Cette composante allergique de l’asthme a été rapportée par tous les pédiatres, les D.E.S de pédiatrie, les médecins généralistes, les TSS et 90,5% des infirmiers. Ce travail nous permet de constater que le caractère allergique de l’asthme est connu par pratiquement tous les professionnels évalués. Ceci pourrait s’expliquer par le fait que l’asthme allergique est tellement fréquent que l’on confond souvent allergie et asthme et inversement alors que tout asthme n’est pas allergique [6].

    Plus de ¾ des professionnels évalués dans notre étude ont notifié le pollen comme principal allergène. En Afrique, les pneumallergènes les plus fréquents sont plutôt les acariens, les poussières de maison, les blattes, les moisissures, les poils d’animaux domestiques; le pollen vient très loin à cause de son poids moléculaire élevé qui limite son transport par le vent [7]. Nous remarquons ici que les professionnels de santé de ces structures ont besoin des informations supplémentaires pour assurer un bon diagnostic étiologique pour une meilleure prise en charge des patients. 

    Pour ce qui est des signes cliniques plus de 70% des professionnels évalués pensent que l’asthme est une maladie caractérisée par de difficultés respiratoires à répétition avec sifflement. Cette affirmation très juste qui vient de la part des certains professionnels de santé en particulier tous les pédiatres,  85,7% des D.E.S de pédiatrie et 83,8% des médecins généralistes serait due au fait que ce personnel côtoit presque tous les jours les patients asthmatiques et connaissent donc la clinique de cette maladie. Lemay avait retrouvé 68% des D.E.S en pédiatrie, 88% des médecins généralistes et 28% des infirmiers connaissaient tous les trois principaux symptômes de l’asthme (respiration sifflante, toux et dyspnée) [8].

    Par contre selon Henry, les infirmiers et les pharmaciens ont des difficultés sur plusieurs aspects de l’asthme. En effet, ces catégories professionnelles ne connaissent pas les signes cliniques de l’asthme et il propose qu’elles soient recyclées régulièrement [9].                                                 
    Le peak flow, principal instrument de mesure du débit expiratoire de pointe, était connu par la moitié des professionnels évalués. Il s’agit principalement de tous les pédiatres et ¾ des D.E.S de pédiatrie. Dans notre étude, la connaissance sur le peak flow semble meilleure par rapport à celle de Hounkpati, qui a trouvé que seulement 14,5% des médecins évalués connaissaient l’existence de cet appareil [10].

    Par contre Hasegawa, dans leur série, ont montré que le personnel médical avait des connaissances sur l’utilité du peak flow dans la prise en charge et le suivi des patients asthmatiques [11]. La méconnaissance du peak flow par les professionnels de santé constitue un obstacle pour une meilleure prise en charge des patients asthmatiques car c’est un indicateur de l’efficacité du traitement et un moyen qui permet le suivi des patients. C’est également un appareil portatif simple à l’usage de tous médecins prenant en charge les asthmatiques et indispensable à tous les malades asthmatiques [12].

    Les professionnels évalués sur les examens para cliniques souvent nécessaires dans le diagnostic de l’asthme avaient retenu la radiographie thoracique dans 88,3% et 64,8% la NFS. Tous les pédiatres  avaient choisi la radiographie du  thorax, la mesure du DEP, les IgE spécifiques et 87,5% des pédiatres la NFS. Les mêmes habitudes de prescriptions des examens ont été rapportées par  Hounkpati avec respectivement 97,5% de la radiographie pulmonaire et 91,2% de la NFS chez le personnel médical. Aussi Koffi avait eu 61,74% de la radiographie thoracique et 32,21% de la NFS par les médecins généralistes [13].

    Dans la littérature, la radiographie du thorax permet l’orientation diagnostique. Elle peut être normale ou objectiver des signes de distension thoracique (l’horizontalisation des côtes, l’élargissement des espaces intercostaux, aplatissement des coupoles diaphragmatiques etc…) et une hyperclarté pulmonaire sur le cliché expiratoire qui confirment la dyspnée expiratoire signalée [14].

    CONCLUSION

    Le diagnostic de l’asthme  est clinique, cependant le diagnostic n’est pas souvent aisé chez l’enfant. Ce travail prospective réalisée avait concerné 111 agents de santé de la communauté urbaine de Niamey (Niger) nous a permis de constaté que la majorité des professionnels évalués maitrise les manifestations cliniques de l’asthme. Nous constatons une mauvaise hiérarchisation des allergènes et des examens complémentaires chez l’ensemble du personnel médical d’où la nécessité de dispenser des séances d’enseignements post-universitaires pour relever le niveau de connaissances et corriger les pratiques en matière d’asthme chez l’enfant parmi les professionnels de santé à Niamey en particulier et au Niger en général. 

    CONFLIT D’INTÉRÊT
    Aucun
     

    RÉFÉRENCES

    1. Moorman J.E., Rudd R.A., Johnson C.A., King M., Minor P., Bailey C., et al. National surveillance for asthma--United States, 1980-2004 MMWR Surveill. Summ 2007; 56: 1-54

    2. Bernard Lagardère. Pédiatre, Hôpital Ambroise Paré, Boulogne-sur-Seine. Asthme de l’enfant. Développement et Santé, n° 114, décembre 1994.

    3. Illiassou Idi Mainassara. Contribution à l’étude de l’asthme en milieu scolaire à Niamey : aspect épidémiologique ,clinique et du DEP. ; thèse de médecine n°1389 en 2005.

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    5. Toloba Y*, Sissoko BF*, Doumbia A**, Mieufieu MK, Ouatara K*, Soumaré D* et al. Prise en charge de l’asthme à l’officine : Audit auprès de 160 agents d’officine à Bamako ; Rev pneumol Trop 2012 ;17:33-36.

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    10. Hounkpati A, Kpanla PE., Sadzo-Hetsu D, Gbadamassi A G., Tidjani O. Prise en charge de l’asthme par les médecins en Afrique : Enquête nationale réalisée auprès des médecins et internes du Togo. Symposium asthme et allergies respiratoires ; SOAPLF, II ème congrès, Lomé, Mars 2006.

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    12. Global Initiative for Asthma (GINA) : global strategy for asthma management and prevention;2008 : NIH 02-3659. http://rms.medhyg.ch/numero-273-page-2286.htm. (Consulté le 16 mars 2014 à 12heures).

    13. Koffi N; kouassi B, Ngom A, Koné M S; Aka-Dangui E. Évaluation de la prise en charge de l’asthme de l’adulte en Afrique. Rev Mal Respir, 2001; 18: 531-36.

    14. Jacques de Blic, Pierre Scheinmann. Pneumoguide pédiatrique. Edition médicale phase 5 Mars 2000 ;Page 105.


    TABLES


    REFERENCES

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    14. Jacques de Blic, Pierre Scheinmann. Pneumoguide pédiatrique. Edition médicale phase 5 Mars 2000 ;Page 105.


    ARTICLE INFO

    DOI: 10.12699/jfvp.7.22.2016.40

    Conflict of Interest
    Non

    Date of manuscript receiving
    22/04/2016

    Date of publication after correction
    16/11/2016

    Article citation
    Gagara Issoufou madougou. A, Assao Neino. MM, outi. NL, Nacanabo. NR,  Adjoh. KS,  Kourna. M. Maizoumbou. D, Bakonde. BV,  Tidjani. O. Evaluation of the knowledge and practices of health professionals on the diagnosis of childhood asthma in Niamey. J Func Vent Pulm 2016; 22(7):40-45.