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  • ORIGINAL RESEARCH - JOURNAL OF FUNCTIONAL VENTILATION AND PULMONOLOGY. VOLUME 7 - ISSUE 21. 2016

    Last Updated: 28/08/2018

    Sensitization profile to airborne allergens of asthmatic patients in Niamey
    Profil de sensibilisation aux pneumallergènes des patients asthmatiques à Niamey
    MA. Gagara Issoufou1, MM. Assao Neino1, AS. Adambounou4, AR. Ouédraogo3, M. Bouzou Mamane1,
    I. Attahirou1, T. Hamidou1, D. Maizoumbou1,2.

    1: Service de Pneumo-Phtisiologie de l’Hôpital National Lamordé
    2: Clinique Médicale Lacouroussou
    3: Service de Pneumologie du CHU Yalgado Ouédraogo. Burkina Faso
    4: Service de pneumologie du CHU Sylvanus Olympio. Togo

    Corresponding author
    Dr. Madougou Assiatou GAGARA ISSOUFOU
    Service Pneumo-Phtisiologie de l’Hôpital National Lamordé
    E-mail: assiatougagara@gmail.com.

    DOI: 10.12699/jfvp.7.21.2016.24

     


    ABSTRACT

    Background. In the literature, sensitization to airborne asthmatics is described in Niger but no data.
    Objectives. To determine the sensitization to airborne profile allergens of asthmatic patients in Niamey.
    Patients and methods. This was a descriptive cross-sectional prospective study over a period of one year from January 1st to December 31th 2015 in asthma seen pulmono-allergologic consultation with a honored skin prick test. Standardized allergenic extracts used were: positive and negative control, dust mites (Dermatophagoides pteronyssinus DP, Dermatophagoïdes Farinae DF, and Blomia tropicalis), mold (Alternaria and Aspergillus), pollen (5 grasses), hairs (cat and dog), and cockroaches.
    Results. One hundred and fifty eight patients (158) had been identified and 107 (67.7%) were positive to airborne allergens. Women accounted for 51.3% with a sex ratio of 0.95. The average age was 28.1 years, ranging from 3 to 74 years. The personal history of atopy was found in 36.7%. It was represented by 49.4% of mites, 48.6% of cockroaches , 14.9% of the 5 grasses, 14% of cat hair, 6.5% of dog hair, 3.6% of the Alternaria and 1.8% of Apergillus.
    Conclusion. The majority of asthmatics have a multisensitization hence the interest to the prick test in all asthmatics and especially emphasize patient education.

    KEYWORDS: Asthma, airborne allergen, Niamey.


    RÉSUMÉ

    Introduction. Dans la littérature, la sensibilisation aux pneumallergènes chez les asthmatiques est décrite mais au Niger aucune donnée.
    Objectifs. Déterminer le profil de sensibilisation aux pneumallergènes chez les asthmatiques à Niamey.
    Patients et Méthodes. C’était une étude prospective transversale descriptive sur une période d’un an allant du 1er Janvier au 31 Décembre 2015 chez les asthmatiques vus en consultation pneumo-allergologique ayant honorés un prick test. Les extraits allergéniques standardisés utilisés étaient: témoin positif et négatif, les acariens (Dermatophagoïdes Pteronyssinus DP, Dermatophagoïdes Farinae DF et Blomia Tropicalis), les moisissures (Alternaria et Aspergillus), le pollen (5 graminés), les poils (chat et chien) et les blattes.
    Résultats. Cent cinquante huit patients (158) avaient été recensés et 107 (67,7%) étaient positif aux pneumallergènes. Le sexe féminin représentait 51,3% avec un sexe ratio de 0,95. L’âge moyen était de 28,1 ans avec des extrêmes de 3 à 74 ans.
    L’antécédent personnel d’atopie était retrouvé dans 36,7%. Les acariens représentaient 49,4%, les blattes 48,6%, les 5 graminés 14,9%, les poils de chat 14%, les poils de chien 6,5% , l’Alternaria 3,6% et l’aspergillus 1,8%.
    Conclusion. La majorité des asthmatiques ont une polysensibilisation d’où l’intérêt de faire le prick test chez tous les asthmatiques et surtout insister sur l’éducation thérapeutique.

    MOTS CLÉS: Asthme, pneumallergène, Niamey.


    INTRODUCTION

    L’asthme est une maladie inflammatoire chronique des voies aériennes. Il touche 300 millions à travers le monde selon GINA [1]. Au Niger, la prévalence de l’asthme en milieu scolaire en 2005 était de 9,4% à Niamey [2]. L’asthme est une maladie respiratoire multifactorielle. Dans la physiopathologie de l’asthme l’une des étiologies la plus fréquente est l’allergie particulièrement l’allergie aux pneumallergènes.

    Ces derniers sont à l’origine des crises d’asthme chez ces patients dans 70 à 80 % cas [3]. Les sensibilisations multiples sont fréquentes chez le sujet atopique. En France leur fréquence est évaluée
    entre 62 à 75% des patients qui consultent pour une pathologie allergique respiratoire [4,5]. En effet la corrélation entre l’asthme et les pneumallergènes a fait l’objet de plusieurs études dans le monde. C’est pourquoi nous avons initié cette étude dont l’objectif était de déterminer le profil de sensibilisation aux pneumallergènes chez les patients asthmatiques à Niamey.

    PATIENTS ET METHODES

    Notre étude s’était déroulée dans le service de pneumo-phtisiologie de l’Hôpital National de Lamordé
    (HNL) et à la Clinique Médicale Lacouroussou (CML) de Niamey. Il s’est agi d’une étude prospective transversale descriptive sur une période d’un an de Janvier à Décembre 2014. Notre population d’étude était constituée des patients diagnostiqués asthmatiques venus en consultation pneumo-allergologie dans les structures sanitaires concernées.

    Nous avons inclus: les patients asthmatiques ayant accepté de participer à l’étude et bénéficié d’un prick test; les patients asthmatiques en dehors de la crise d’asthme et ayant arrêté la prise d’antihistaminiques pendant 5-7 jours et 15 jours pour kétotifène. Les patients ne répondant aux critères d’inclusion si dessus ont été exclus de l’étude et aussi ceux ayant des lésions cutanées ou des dermocorticoïdes locaux sur l’avant-bras.

    Les matériels utilisés étaient des allergènes standardisés du Laboratoire appelés Stallergènes, les plus fréquents dans la population de la région considérée comprenant: le témoin positif (phosphate de codeine ou d’histamine), le témoin négatif (diluant glycériné), les trois acariens (Dermatophagoïde pteronyssinus: DP, Dermatophagoïdes farinae: DF et Blomia), les blattes (cafards), les moisissures (Aspergillus, Alternaria); le pollen (5Graminés), les phanères d’animaux (Poils de Chat, Poils de Chien). 

    La réalisation du prick test avait été faite selon le protocole suivant:
     Lieu: il se fait à la face antérieure de l’avant-bras chez les adultes et sur le dos chez les enfants; avec
    contrôles positif et négatif.
     Désinfection du lieu à l’aide de l’alcool à 70°.
     Les emplacements des gouttes sont au préalable déterminés par un trait de stylo-bille et en peau saine.
     Espacement des allergènes >3,5cm.
     Piqûre réalisée au centre des gouttes d’allergènes avec des lancettes Stallerpointes® spécifiques pour prick-tests, une par allergène.
     Différents systèmes commerciaux permettent, en piquant à travers la goutte avec un angle de 45° ou 90°, de faire pénétrer une quantité reproductible de la solution d’allergène dans l’épiderme.
     En aucun cas, la piqûre ne doit être profonde et atteindre le derme.
     La lecture du résultat après 15–20 min sous la lumière du soleil en mesurant avec une règle millimé- trée: le diamètre de la papule et de l’érythème (valeur moyenne des deux diamètres perpendiculaires).
     Tests positifs si le diamètre est ≥2/3 du diamètre du contrôle positif (ou ≥ 3mm du contrôle négatif).
    Les données ont été recueillies sur une fiche d’enquête établie standard, saisies et analysés par épi info version 3.5.4. Un consentement éclairé de tous les patients a été obtenu avant leur recensement. Quant aux patients mineurs, l’accord des parents a été obtenu. Le respect de la vie humaine a été observé grâce à une confidentialité des résultats. L’anonymat total a été gardé pour tous les patients. Un certain nombre des patients n’ont pas honoré le prick test par manque des moyens financiers .

    RÉSULTATS

    Nous avons recensé 158 patients et 81 étaient de sexe féminin soit sur 51%. Le sex ratio était de 0,95
    (Figure 1). 

    La tranche d’âge comprise entre 20 à 29 ans était la plus représentée dans 26,6% (Tableau 1). La moyenne d’âge était de 27,5 ans avec des extrêmes d’âge compris entre 3 et 74 ans. Trente-neuf patients soit 15,8% avaient un antécédent familial d’atopie (Tableau 2). La pathologie allergique associée la plus observée était la rhinite allergique dans 67% des cas (Tableau 3). Cent-sept (107) patients soit 68% avaient un résultat positif à au moins un allergène (Figure 2).

    La sensibilisation la plus fréquente était celle les acariens, les blattes et le 5 graminés dans respectivement 49,6%, 48,6% et 15% (Tableau 4).
    La majorité de nos patients étaient sensibilisés à plus de deux pneumallergènes dans 63,3% (Tableau 5).

    DISCUSSION

    Dans les 158 patients qui constituent notre population d’étude, une légère prédominance de l’asthme chez le sexe féminin était observée dans 51% des cas avec un sex ratio de 0,95. Notre résultat est similaire à celui de Lipham qui avait retrouvé une prédominance féminine de la maladie asthmatique dans 52,1% de cas [6]. Ces résultats sont inférieurs à ceux de Niang et Eric qui avaient observé une prédominance féminine respectivement dans 57,9% et 65,7% des cas [7,8].

    Notre résultat pourrait s’expliquer par le fait que les femmes représentaient plus de la moitié de la population nigérienne. La tranche d’âge comprise entre 20 à 29ans était la plus touchée dans 26,6% de cas. Ce résultat est inférieur à celui de Gagara qui avait rapporté 51,3% dans celle de 18-28 ans [9]. Un constat se dégage de cette répartition par tranche d’âge, les patients de moins de 30 ans étaient touchés dans 60,8% et ceux de plus de 30 ans dans 39,2%. Cette situation n’est guère surprenante quand on sait que la population nigérienne est très jeune. L’antécédent familial d’atopie était retrouvé chez 24,7% des patients.

    Dans la littérature certains auteurs avaient notifié des proportions beaucoup plus élevées dans 41% et 61% [9,10]. La comorbidité la plus observée était la rhinite allergique dans 67%. Les mêmes constats avaient été faits par koffi et Hédhli dans respectivement 78% et 82% [11,12]. Dans les 158 patients testés, 107 étaient positifs soit 67,7%. Ce résultat est proche de ceux de Mbatchou, To My et Pham Thien qui avaient trouvé respectivement une sensibilité de   62,2%; 61,1% et 70,2%. Parmi les pneumallergènes, nous avons retrouvé dans notre série une prédominance des acariens (49,6%), suivis des blattes (48,6%).

    Cette prédominance des acariens et des blattes avait été rapportée par plusieurs auteurs [13-18]. Dans notre étude, les 5graminés occupent la 3ème place après les acariens et les blattes dans une proportion de 15% suivis par les poils de chat 14%. Cet ordre rejoint celui notifié par Agodokpessi avec des résultats supérieurs pour les 5graminés (71,3%) et les poils de chat (63,6%).

    Dans la littérature certains auteurs ont retrouvé un ordre différent après les acariens et les blattes: To My: chat (11,1%), chien (10,2%), Birba moisissures (28,3%), chat (9,2%), chien (9,2%) et Rodriguez chat (18%). La majorité de nos patients étaient sensibilisés à plus de deux pneumallergènes. Selon le résultat de Agodokpessi, le nombre moyen de sensibilisation aux pneumallergènes était 5±2.

    CONCLUSION

    La sensibilisation aux pneumallergènes est importante chez les patients asthmatiques. Les pneumallergènes les fréquents étaient des allergènes domestiques : acariens, blattes, poils de chat et de chien d’où l’importance de la réalisation du bilan allergologique chez tous les asthmatiques afin d’isoler l’allergène en cause. Il existe une étroite relation entre l’asthme allergique et les facteurs déclenchant à savoir les allergènes domestiques. L’éviction de l’allergène et le traitement de fond permettent un contrôle optimal de l’asthme.

    CONFLIT D’INTÉRÊT
    Aucun.

    REFERENCES

    1. Global Initiative for Asthma, 2012.WWW.ginaasthma. org.

    2. Illiassou I.M. Contribution à l’étude de l’asthme en milieu scolaire à Niamey; aspect épidémiologique et intérêt thérapeutique; thèse N°1389 de la faculté des sciences de la santé Niamey 2005.p :28.

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    FIGURES / TABLES


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    ARTICLE INFO

    DOI: 10.12699/jfvp.7.21.2016.24

    Conflict of Interest
    Non

    Date of publication after correction
    20/7/2016

    Article citation 

    Gagara Issoufou MA,  Assao Neino MM, Adambounou AS, Ouédraogo AR,  Bouzou Mamane M, Attahirou I,  Hamidou T,  Maizoumbou D. Sensitization profile to airborne allergens of asthmatic patients in Niamey.  J Func Vent Pulm 2016; 21(7): 24-28.