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  • ORIGINAL RESEARCH - JOURNAL OF FUNCTIONAL VENTILATION AND PULMONOLOGY. VOLUME 6 - ISSUE 18.2015

    Last Updated: 28/08/2018

    Outcomes of patients having ventilator-associated pneumonia with negative sputum cultures
    Évaluation du traitement des patients atteints de pneu-monie ayant besoin de ventilation mécanique avec les cultures négatives des aspirations endotrachéales

    Phan Vu Anh Minh1, Huynh Quang Dai2,3, Le Huu Thien Bien1,3

    1: Unité de Soins Intensifs. Centre Hospitalier Universitaire d’Ho Chi Minh Ville. Vietnam
    2: Unité de Soins Intensifs, l’hôpital Cho Ray. Ho Chi Minh Ville - Vietnam
    3: Département d’Urgence et de Réanimation. Université de Pharmacie et Médecine d’Ho Chi Minh Ville


    Corresponding author
    Dr. PHAN VU ANH Minh
    Unité de Soins Intensifs, Centre Hospitalier Universitaire d’Ho Chi Minh Ville - Vietnam
    Email: pv.anhminh@gmail.com

    DOI: 10.12699/jfvp.6.18.2015.19

     

    ABSTRACT

    Introduction. According to current treatment guidelines, antibiotics should be discontinued if sputum culture is negative in patients previously diagnosed as ventilator-associated pneumonia. However, antibiotics were not discontinued in majority and the outcomes of antibiotics discontinuation has not been evaluated clearly.
    Methods. It was a retrospective and observational study from January 2011 to December 2012 in Intensive Care Unit, University Medical Center of Ho Chi Minh City.
    Results. 27/189 patients (14.9%) with negative sputum culture were identified with characteristics as followed: average age was 74.6 ± 9.3 years, APACHE II score was 20.8 ± 5.3, PSI score 150.5 ± 33.5. Antibiotics were de-escalated in 8 patients (29,6%), and in 19 patients antibiotics were not de-escalated (70.4%). Ventilator-dependent days was longer in non-deescalation group compared to deescalation group (11.1 ± 8.4 versus 5.1 ± 2.4 days; p=0.06). Otherwise, there was no significant differences between deescalation group and non-deescalation group regarding to ICU stay (8.9 ± 5.0 vs 13.8 ± 9.0 days), hospital stay (27.3 ± 12.9 vs 26.1 ± 12.0 days), pneumonia relapse (12.5% vs 10.5%), and mortality (25.0% vs 36.8%).   
    Conclusion. De-escalated antibiotics in clinically suspected ventilator-associated pneumonia with negative sputum culture didn't increase the mortality, the incidence of pneumonia relapse, the ventilator-dependent days as well as the ICU stay.

    KEYWORDS:  Pneumonia, negative culture, endotracheal aspiration, de-escalated antibiotic

    RÉSUMÉ

    Introduction. Selon les lignes directrices courantes de traitement, si la culture des aspirations endotrachéales est négative chez les patients atteints de pneumonie, les antibiotiques doivent être arrêtés. Toutefois, les antibiotiques ne sont pas abandonnés en majorité, et les résultats après l’arrêt des antibiotiques n’ont pas été évalués clairement.
    Méthodes. Il s’agit d’une étude d’observation rétrospective amenée dans l’Unité de Soins Intensifs (USI), Centre Hospitalier Universitaire d’Hô-Chi-Minh-Ville de janvier 2011 à décembre 2012.
    Résultats. 27/189 patients atteints de pneumonie sévère ayant des cultures négatives des aspirations endotrachéales (14,9%) ont été inclus dans l’étude avec les caractéristiques suivantes: l’âge moyen 74,6 ± 9,3 ans, le score APACHE II 20,8 ± 5,3, l’indice de gravité pneumonie (PSI) 150,5 ± 33,5. Les antibiotiques étaient en désescalades chez 8/27 patients (29,6%) et maintenus chez 19/27 patients (70,4%). Les patients obtenant une désescalade du traitement antibiotique ont des séjours ventilateur-dépendants plus courts (5,1 ± 2,4 contre 11,1 ± 8,4 jours, p = 0,06) mais pas de différence significative des séjours en USI (8,9 ± 5,0 contre 13,8 ± 9,0 jours), des séjours hospitaliers (27,3 ± 12,9 contre 26,1 ± 12,0 jours), de pneumonie à répétition (12,5% contre 10,5%), et de la mortalité (25,0% contre 36,8%).
    Conclusions. La désescalade du traitement antibiotique chez patients atteints de pneumonie sévère ayant besoin de ventilation mécanique avec une culture négative n’a pas augmenté le taux de mortalité et de pneumonie à répétition, la durée de séjour ventilateur-dépendant et en USI.

    MOTS CLÉS:  Pneumonie, culture négative, aspiration endotrachéale, désescalade antibiotique

     

    INTRODUCTION

    La pneumonie nosocomiale est une complication très fréquente chez les patients sous ventilation mécanique. C’est une complication tellement grave que le traitement est souvent difficile avec un taux de mortalité élevé [1]. Si la culture des aspirations endotrachéales est positive, la modification d’antibiothérapie est plutôt réalisable grâce aux résultats de l’antibiogramme. Toutefois, environ 20 – 30 % des patients trouvaient leurs prélèvements bactériologiques négatifs [1-3]. Il n’y a pas de ligne directrice claire dans la prise en charge thérapeutique de ces patients. Selon l’algorithme de la Société Thoracique Américaine (STA), il est recommandé d’arrêter des antibiotiques chez les patients ayant la culture négative lorsque leur état clinique s’est amélioré [4]. En réalité, environ 20% des cas de pneumonies nosocomiales ont reçu une désescalade antibiotique [5]. De nombreuses études ont démontré que la désescalade antibiotique améliorait le pronostic chez les patients atteints de pneumonie nosocomiale en réanimation [6-8].
    Les patients atteints d’une pneumonie acquise sous ventilation mécanique sont souvent plus graves que ceux qui n’en ont pas besoin [2]. Cette observation pourrait dissuader la plupart des cliniciens à arrêter des antibiotiques, d’autant plus que un certain nombre de patients subissent une pneumonie à répétition après l’arrêt d’antibiothérapie malgré un prélèvement bactériologique rendu déjà négatif. Le taux de pneumonie à répétition suite à un arrêt des antibiotiques était de 6% chez les patients ayant le score bas d’infection pulmonaire clinique [9]. Chez les patients plus graves, Raman et al. ont trouvé ce taux à 18% [3].
    Toutefois, nous avons constaté certaines limitations dans ces études: [1] l’inclusion des patients indiqués antibiothérapies à cause d’autres maladies provoquait les résultats négatifs suivi d’arrêt des antibiotiques; [2] la pneumonie était évaluée par le score d’infection pulmonaire clinique (CPIS) au lieu de l’indice de gravité pneumonie.
    En outre, l’antibiotique est prescrit assez fréquemment dans les hôpitaux vietnamiens à ce jour. En 2009, la consommation moyenne d’antibiotiques dans les 15 grands hôpitaux vietnamiens était de 274,7 doses définies journalières (DDJ) par 100 jours-lit, plus élevée que celle rapportée dans les 139 hôpitaux des 30 pays européens (49,6 DDJ par 100 jours-lit) en 2001 [10]. Bien que la proportion des prélèvements bactériologiques positifs et la réaction des cliniciens face aux résultats de la culture bactérienne soient différentes dans la littérature, il n’y a pas encore d’étude  pour évaluer la pratique clinique  de la modification antibiotique suite au résultat de la culture bactérienne ainsi que l’affection de cette modification sur le résultat du traitement. Alors cette étude est réalisée afin de comparer le résultat du traitement chez les patients atteints de pneumonie acquise sous ventilation mécanique ayant reçu une désescalade antibiotique suivi de la culture négative des aspirations endotrachéales et chez ceux sans désescalade antibiotique malgré la culture négative des aspirations endotrachéales.

    PATIENTS ET MÉTHODES

    Patients

    Tous les patients atteints de pneumonie grave et admis en Unité de Soins Intensifs, Centre Hospitalier Universitaire d’Hô-Chi-Minh-Ville du 1re janvier 2011 au 31re décembre 2012.

    Critères d’inclusion 

    Tous les patients atteints de pneumonie, eu besoins de ventilation invasive, eu toutes les manifestations: (1) nouveaux infiltrats radiologiques, [2] hyperthermie > 38oC ou hypothermie < 36oC, (3) leucopénie (<4 000 GB/mm3) ou hyperleucocytose (>12 000 GB/mm3), [4] apparition de sécrétions purulentes, et eu une culture négative des aspirations endotrachéales.

    Critères d’exclusion

    1) L’état de santé inconnu sortant de l’hôpital (vivant/mort); 2) la prescription des antibiotiques à cause des autres maladies; 3) leucopénie à l’entrée à l’hôpital (neutrophiles < 500/mm3).

    Méthodes

    Il s’agit d’une étude d’observation rétrospective. Tous patients qui assuraient les critères d’inclusion ont été recrutés pour l’étude, on note: la gravité des maladies en générale et de pneumonie; la pneumonie: le moment du diagnostic, les critères diagnostiques, les antibiotiques indiqués avant et après le résultat de la culture bactérienne des aspirations endotrachéales, le résultat de la culture bactérienne des aspirations endotrachéales, le progrès suivi du résultat de la culture bactérienne; les résultats du traitement: le séjour ventilateur-dépendant, le séjour dans l’unité de soins intensifs, la durée d’hospitalisation, la pneumonie à répétition et l’état de santé en sortant de l’hôpital.
    Les patients se sont divisés en deux groupes:
    1) des cultures négatives avec désescalade antibiotique; 2) des cultures négatives sans désescalade antibiotique. Ensuite, les résultats du traitement de ces deux groupes ont été comparés.

    Définition et analyse

    La culture négative des aspirations endotrachéales: ne  se développaient pas les bactéries ou ne se développaient que les bactéries résidentes.
    La gravité des maladies était évaluée par le score APACHE II [11]. La gravité de pneumonie était évaluée par l’indice de gravité pneumonie (PSI) [12].
    La désescalade antibiotique était définie par: 1) une diminution de la quantité des antibiotiques; 2) un remplacement d’une antibiothérapie à large spectre par une antibiothérapie au spectre  plus étroit, ou 3) un arrêt des antibiotiques [13]. Faire une désescalade antibiotique voulait dire que l’une des trois mesures ci-dessus était faite dans les 24 heures après avoir eu le résultat de la culture bactérienne.
    La pneumonie à répétition: avoir un prélèvement bactériologique positif dans une semaine après l’arrêt des antibiotiques.
    Le séjour ventilateur-dépendant: de début de la ventilation mécanique jusqu’à l’extubation ou au décès du patient le cas échéant.
    Le séjour dans l’unité de soins intensifs: de l’entrée en réanimation jusqu’au transfert à un autre département ou au décès du patient le cas échéant.
    La mort: mourir à l’hôpital ou sortir avec  un pronostic mortel.
    Les données collectionnées étaient tabulées et analysées en utilisant le logiciel statistique STATA 10.0. Les valeurs sont exprimées en moyenne ± écart-type. La p-valeur < 0,05 est considérée comme statistiquement significative.

    RÉSULTATS

    De 2011 à 2012, il y avait 189 patients atteints de pneumonie grave ayant besoins de ventilation mécanique et admis à l’Unité de Soins Intensifs, Centre Hospitalier Universitaire d’Ho Chi Minh Ville, dont 27 patients (14,29%) ont reçu une culture négative des aspirations endotrachéales (Tableau 1).
    L’antibiothérapie a été prescrite au moment de diagnostiquer de pneumonie chez tous les patients, dont 85% (n=23) avaient une indication de combinaison d’antibiotiques. Le taux de la désescalade antibiotique était de 8/27 (29,63%; Tableau 2).
    La désescalade antibiotique chez ces patients n’a pas élevé le taux de mortalité et de pneumonie à répétition. En outre, elle n’a pas allongé le séjour ventilateur-dépendant et le séjour dans l’unité de soins intensifs (Tableau 3).
    Selon l’analyse univariée, les facteurs relatifs au risque de mortalité comprenaient: la désescalade antibiotique, l’état malade grave de patient (basé sur le score APACHE II), l’antibiothérapie initiale inappropriée, et la pneumonie à répétition. L’analyse multivariée de ces facteurs a montré que (Tableau 4): la désescalade antibiotique n’a pas augmenté le taux de mortalité (OR 0,30; p 0,257); le score APACHE II ≥ 20 et la pneumonie à répétition a élevé la risque de mortalité avec OR 13,33 et 15,90 respectivement (p=0,040 et 0,121; respectivement).

    DISCUSSION

    Les résultats de cette étude ont montré que la désescalade antibiotique n’a pas augmenté le taux de mortalité chez les patients atteints de pneumonie sévère ayant besoin de ventilation mécanique avec les cultures négatives des aspirations endotrachéales. De plus, la désescalade antibiotique a eu une tendance à diminuer le séjour ventilateur-dépendant et le séjour en réanimation.
    L’utilisation antibiotique précoce chez les patients subis une pneumonie grave était démontré d’améliorer leur pronostic. C’est pourquoi la grande majorité de médecins vont prescrire les antibiotiques aussi tôt qu’il y a des signes cliniques de pneumonie. Cependant les critères cliniques diagnostiques de pneumonie (STA, CPIS) ont une spécificité élevée et une sensibilité basse en comparant aux critères microbiologiques ou histologiques [14, 15]. Malgré cela, après avoir utilisé les antibiotiques, la désescalade est difficile parce que les résultats favorables sont compris grâce à l’efficacité des antibiotiques. Pendant ce temps, les résultats défavorables sont souvent considérés comme antibiotiques inefficaces.
    Pour les malades atteints de pneumonie acquise sous ventilation avec les prélèvements bactériologiques positifs, les taux de la désescalade antibiotique étaient souvent similaires dans les études, d’environ 30%  [8, 16], pendant que ceux chez les malades avec les prélèvements bactériologiques négatifs étaient assez divergents. Dans l’étude de Rello et al. sur les patients atteints de pneumonie acquise tard sous ventilation, quand le changement d’antibiothérapie était basé sur l’évolution clinique, personne n’a reçu une désescalade antibiotique parmi les dix patients avec une culture négative [16]. Cependant, selon Joung et al. et Raman et al., environ 40% des patients avec une culture négative avaient une désescalade antibiotique [3, 8]. Dans notre présente étude, le taux de la désescalade antibiotique était seulement de 29,6%, assez faible par rapport aux taux rapportés par d’autres chercheurs [3, 8]. Cependant, la comparaison du taux de la désescalade entre les études chez les malades avec une culture négative est très difficile, dépendant de la gravité initiale de la maladie et du régime de traitement de chaque hôpital [17, 18]. De plus, le fait que la majorité des malades ont pris l’antibiothérapie avant d’avoir fait une culture microbiologique des aspirations endotrachéales pourrait modifier les résultats de cultures bactériennes aussi bien que la confiance des cliniciens en ces résultats, justifiant un taux de la désescalade  assez faible.
    L’appréciation d’efficacité de la désescalade entre les recherches est rendue difficile à cause de la différence de la gravité et du degré de lésion pulmonaire. Tandis que Joung et al. affirmait qu’il n’y avait pas de cas mortel d’après la désescalade chez les malades assez légères avec le score APACHE II  moyen 13,6, Raman et al. ont reconnu que le taux de mortalité était de 25% suivi d’un arrêt précoce des antibiotiques chez des malades relativement plus graves.
    Dans cette étude, les patients avaient le score APACHE II analogue à ceux dans l’étude de Raman, et le taux de mortalité était de 25% chez le groupe de désescalade. Bien qu’il y ait des différences entre les taux de mortalité à travers les études, le trait commun était que la désescalade n’a pas élevé le taux de mortalité. Néanmoins la différence assez grande de la gravité des maladies et du taux de mortalité signalée entre les études suggère que les patients atteints de pneumonie acquise sous ventilation avec une culture négative soient un groupe hétérogène.
    De plus, nous signalons que la désescalade antibiotique avait tendance à réduire le séjour ventilateur-dépendant et la durée du traitement en réanimation bien que le gravité et le degré de lésion pulmonaire soit le même pour les deux groupe. Ce résultat pourrait lier au constat que l'arrêt précoce d'antibiotiques permet d'éviter les effets secondaires des médicaments et de raccourcir la durée du traitement [19].
    Un des effets défavorables de la désescalade antibiotique est d’augmenter le taux de pneumonie à répétition. Cependant, comme dans les études de Kollef et al. et Raman et al. [3, 9], nous voyons que la continuation d’une antibiothérapie chez les patients avec les prélèvements bactériologiques négatifs ne pourrait pas diminuer mais, au contraire, augmenter la proportion de la pneumonie à répétition. 

    La plus grande limitation de cette étude était le nombre de patients inclus restreint, exclusivement recrutés dans un centre hospitalier, pouvant expliquer que certains résultats n’atteignaient pas le seuil de signification statistique. Néanmoins, la décision de la désescalade dépendait fortement du protocole de chaque hôpital. Alors, une recherche monocentrique aiderait à réduire certaines difficultés en comparant les résultats après la désescalade antibiotique. D’ailleurs, puisque c’est une étude rétrospective, le suivi des patients après la désescalade antibiotique n’était pas uniforme, on ne pouvait de ce fait, comparer les résultats du traitement à court terme des patients à 3 jours/7 jours après la désescalade antibiotique.

    CONCLUSION

    En conclusion, les résultats de cette étude ont montré que la continuation d’antibiothérapie n’avait aucune d’efficacité clinique claire chez les patients atteints de pneumonie grave ayant besoin de ventilation mécanique avec une culture négative. En revanche, la désescalade antibiotique dès réception du résultat négatif du prélèvement bactériologique pourrait réduire le séjour ventilateur-dépendant et de la durée du traitement en réanimation. D’or et déjà, les études cliniques de plus grande envergure sont scientifiquement justifiées afin de construire un protocole du traitement unifié et optimal chez ces patients.

    CONFLIT D’INTÉRÊTS 

    Aucun.

    REFERENCES

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    TABLES

     

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    ARTICLE INFO

    DOI: 10.12699/jfvp.6.18.2015.19

    Conflict of Interest
    Non

    Date of manuscript receiving
    24/1/2015

    Date of publication after correction
    14/6/2015

    Article citation 

    Vu Anh Minh Phan,  Quang Dai Huynh, Huu Thien Bien Le. Outcomes of patients having ventilator-associated pneumonia with   negative sputum cultures. J Func Vent Pulm 2015;18(6):19-24.